En Angleterre, près d’un décès cardiovasculaire sur trois concerne une personne diabétique. En 2022, cela représentait 29 % des 144 590 décès liés au cœur. En 2009 ? C’était deux fois moins.
Chaque semaine :
• 812 AVC
• 568 infarctus
• 2 909 cas d’insuffisance cardiaque
… tous liés au diabète, majoritairement de type 2.
Et pourtant, 1 patient diabétique sur 3 ne reçoit pas l’ensemble des soins recommandés (HbA1c, examen des pieds, rein, tension…). Un suivi insuffisant, aux conséquences lourdes mais évitables.
Le coût pour le NHS : 10,7 milliards de livres par an, potentiellement 18 milliards d’ici 2035 si rien ne change.
Le message de Diabetes UK est clair :
- Intégrer le diabète dans les priorités de santé publique
- Réduire de 25 % les décès et invalidités cardiovasculaires
- Mieux suivre, mieux prévenir, mieux informer
Et la France ? Même constat. Même urgence.
Mais aussi, les mêmes leviers d’action : dépistage, accompagnement, suivi régulier… et mobilisation de tous les professionnels de santé.