Le taux de sucre, on connaît, il suffit de lire l’étiquette. Les choses se compliquent quand on évoque l’indice glycémique. Tâchons d’y voir plus clair
Il a peu, les nutritionnistes classaient les aliments en deux grandes catégories : ceux contenant des sucres complexes (aussi nommés sucres lents) et ceux contenant des sucres simples (aussi nommés sucres rapides). Aujourd’hui, ils préfèrent classer les aliments en fonction de leur indice glycémique (IG). Ce n’est pas si bête à condition d’en comprendre le principe.
En fait, l'index glycémique correspond au pouvoir sucrant des aliments. Prenons le sucre par exemple, comme on l’imagine, il a pouvoir sucrant très élevé (IG de 100). Après absorption, son pouvoir sucrant va faire augmenter très rapidement la glycémie qui pour rappel est le taux de sucre dans le sang. A contrario, le pain complet avec son indice glycémique de 49 agira très lentement la glycémie. C'est cette évolution de la glycémie qui va permettre de définir l'index glycémique des aliments.
Pour une personne diabétique, cette information est primordiale car ce sont les glucides qui entrainent la sécrétion d’insuline et chez eux, il est vivement recommandé d’éviter les pics de sécrétion de cette hormone. C’est pourquoi il est important de privilégier les aliments à faible IG.
Cependant, les choses se compliquent car notre métabolisme a également besoin de temps à autre de sucres rapides (aliments à fort IG). Il ne faut donc en aucun cas les bannir mais seulement ne pas en abuser.
Bien connu des gourmands pour ses pâtisseries à IG bas, Alixe Bornon, une jeune femme diabétique de type 1 depuis l'âge de 13 ans a décidé partage ses secrets sous la forme d’un livre de recettes à indice glycémique bas.
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