D’ici quelques semaines, la saison de football battra son plein chez les enfants qui enchaineront les tournois. Les jeunes entreront alors dans une zone de danger pour leurs pieds et parfois même pour leurs chevilles et genoux. Et ce « danger » n’a pas ici grand chose à voir avec la violence que l’on rencontre parfois sur les terrains de football…

Pourquoi parle t-on d’une zone de danger ?

Les chaussures de football sont conçues pour offrir un soutien adéquat, une traction appropriée et une protection contre les chocs pour les pieds des joueurs pendant le jeu. Mais ce n’est pas toujours suffisant ! Au bout d’une saison (ou presque) elles sont déformées et ne remplissent plus vraiment leur rôle. Le pied n’est plus maintenu et les entorses de la cheville, les fasciites plantaires voire torsion du genou peuvent être de la partie. Des semelles orthopédiques ou semelles de confort peuvent être placées à l'intérieur des chaussures pour fournir un soutien supplémentaire, améliorer l'ajustement ou corriger des problèmes de posture ou de foulée.

Marion (31 ans)

La danse, c’est ma passion depuis que je suis toute petite. C’est une passion dévorante que je pratiquais plusieurs heures par semaines. Classique, moderne, jazz et même disco et danses de salon, j’ai tout essayé. Tout allait bien jusqu’à Noël dernier…

Fracture de stress : le drame !

Noël en famille se termine toujours par une ambiance boite de nuit. Cette année n’a pas dérogé à la règle. Mais tout à coup, pour une raison que j’ignorais, j’ai ressenti une intense douleur à l’avant du pied gauche. Impossible de poser le pied au sol normalement. Outre la douleur, je m’en voulais de gâcher la fête.

C’était quoi ?

Je pensais que cela allait passer assez vite. Au bout de quelques jours, je souffrais toujours autant. Je me suis décidé à aller voir un médecin qui a diagnostiqué une fracture de fatigue des métatarsiens (les premiers os des phalanges des pieds). Il m’a expliqué qu’elle se produit après des stress répétés et un exercice excessif qui dépasse la capacité des muscles de soutien à absorber les efforts. En gros, j’avais trop donné. Il m’a toutefois rassuré en me disant que « c’était réparable ».

Que faire ?

Il m’a d’abord conseillé de mettre mon pied au repos quelques semaines. Je pouvais marcher tranquillement mais pas courir, sauter et encore moins danser. Il a également évoqué des semelles sur-mesure en m’expliquant qu’elles pourraient m’aider. J’avais vu les affiches Vistapod chez mon pharmacien sans me sentir alors concernée. J’ai toutefois immédiatement pensé à lui. En quelques minutes, il a pris mon empreinte numérique et quelques jours après, je recevais mes semelles. Courant Mars, j’ai repris timidement mon cours de danse. Je sens que mon pied est mieux soutenu et que la pression est plus homogène. Certes, il a fallu quelques minutes pour que les semelles se fassent oublier mais aujourd’hui, pour rien au monde, je ne m’en séparerai. Mes pieds dansent à nouveau et cela se voit sur mon visage qui a retrouvé le sourire.

Vous l’avez constaté, les semelles orthopédiques Vistapod sont conçues à partir de différents matériaux. Le plus souvent se sont des polymères, des plastiques. Chacun d’eux à une fonction bien précise : souplesse, amorti, absorption des chocs, maintien… C’est la raison pour laquelle les semelles ne sont pas fabriquées à partir d’un seul matériau. C’est d’autant plus vrai pour les semelles sur-mesure qui doivent répondre à des attentes personnalisées en fonction des besoins propres à chacun de vos patients. 

Quels sont ces polymères ?

Polypropylène : le polypropylène est l'un des plastiques les plus couramment utilisés dans la fabrication de semelles orthopédiques en raison de sa durabilité, de sa flexibilité et de sa capacité à être moulé pour s'adapter aux contours individuels du pied.

EVA (éthylène-acétate de vinyle) : l'EVA est un matériau plastique léger et souple qui offre un bon amorti et une absorption des chocs, ce qui en fait un choix judicieux pour les couches d'amorti.

PU (polyuréthane) : le polyuréthane est un plastique durable et résistant à l'abrasion, souvent utilisé pour sa capacité à maintenir sa forme et à offrir un soutien stable.

TPE (élastomère thermoplastique) : les TPE sont des plastiques souples et élastiques qui offrent un bon confort et une flexibilité pour s'adapter aux mouvements naturels du pied.

TPU (polyuréthane thermoplastique) : le TPU est un plastique résistant à l'usure qui offre une bonne stabilité et un soutien structurel dans les semelles orthopédiques.

Comment sont-elles fabriquées ?

Les semelles sont entièrement conçues, découpées, et assemblées à la main pour respecter scrupuleusement la prise d’empreinte numérique de la plaque Vistapod. Chacune des parties, constituées de polymères différents, sont collées pour au final, en faire un objet compact répondant en tous points aux attentes de vos patients et aux vôtres, notamment en termes de qualité.

Les zones à l'avant du pied sont les parties qui absorbent le poids du corps et fournissent une propulsion lors de mouvements dynamiques. On parle de zones d'hyper-appui lorsque cette partie de votre corps encaisse une pression accrue.

C’est où exactement ?

D’un point de vue biomécanique, ces zones peuvent varier légèrement d'une personne à une autre en fonction de la morphologie de leur pied (pronateur, neutre, supinateur) et de la nature de l'activité pratiquée. Le plus souvent, elle se situe sous les métatarses (les os longs situés entre les orteils et l'arche du pied), autrement dit, juste en arrière de l'articulation des orteils.

C’est douloureux mais pas que

Les zones d'hyper-appui à l'avant du pied sont sujettes à divers risques.

Que faire ?

Soyez attentif aux signes de douleur, d'inconfort ou de fatigue dans les zones d'hyper-appui. Si vous ressentez une douleur persistante ou une gêne, arrêtez-vous immédiatement.

Utilisez des semelles orthopédiques

Des semelles orthopédiques peuvent être conçues pour offrir un soutien supplémentaire et un amorti adapté à ces zones d'hyper-appui. Elles participent pleinement à la réduction des risques de blessures et… à l’amélioration des performances sportives.

La démarche en canard est un terme utilisé pour décrire une façon de marcher les pieds tournés vers l'extérieur plutôt qu’alignés vers l'avant. Cette démarche peut avoir des causes diverses : un héritage génétique, un défaut de naissance (anomalies congénitales des hanches, des jambes ou des pieds), des blessures ou certaines pathologies (blessures aux hanches, aux genoux, aux chevilles ou aux pieds, ainsi que de l'arthrite, des troubles neurologiques, des maladies musculaires voire des déséquilibres hormonaux).

Mais encore une stratégie du corps pour pallier un inconfort

Dans certains cas, une personne peut adopter une démarche en canard pour soulager la douleur ou l'inconfort ressenti lors de la marche. Cette posture peut être une tentative naturelle du corps pour réduire la pression ou la tension sur certaines articulations ou zones du corps.

Des déséquilibres musculaires, une faiblesse ou une raideur dans les muscles des hanches, des cuisses, des jambes ou des pieds peuvent influencer la façon dont une personne marche et conduire à une démarche en canard.

Faut-il la corriger ?

Dans bien des cas, cette démarche n’a que peu de conséquences sur la santé. Elle ne correspond simplement pas aux canons actuels de l’élégance. Libre à chacun de savoir si cela lui pose un problème d’ordre social…

Plus embêtant, elle peut entraîner des douleurs, des problèmes de mobilité ou une gêne, il est alors important de consulter un professionnel de la santé, tel qu'un pharmacien  diplômé d’un DU en orthopédie pour obtenir un diagnostic précis et des conseils sur la gestion ou le traitement approprié. Parmi eux, certains disposent de la plaque Vistapod pro. En quelques minutes, ils peuvent évaluer si leur patient à besoin de semelles pour corriger sa démarche.

L'hallux valgus est une déformation du gros orteil qui se caractérise par une déviation latérale de l'articulation métatarso-phalangienne. Cette déviation entraîne une saillie anormale de l'os à la base du gros orteil (l'os métatarsien). Elle est mieux connue sous le nom de « oignon » en raison de la bosse visible sur le côté du pied.

Quels sont les symptômes ?

Elle se reconnaît à sa bosse douloureuse sur le côté du pied ou encore à une déviation du gros orteil vers les autres orteils. Cette bosse s’accompagne généralement d’une douleur articulaire, d’une inflammation et d’une raideur dans l'articulation du gros orteil, et de difficultés à porter des chaussures.

Mais pourquoi ?

Une prédisposition génétique est en cause dans de nombreux cas mais pas que : des chaussures mal ajustées (serrées ou à bout pointu), une faiblesse des muscles du pied, une instabilité articulaire, l'arthrite, ou des anomalies structurales du pied sont autant de facteurs de risques.

Que faire ?

Pour y remédier, vous pouvez porter des chaussures plus larges et donc plus confortables, mais en avez-vous franchement envie ?

Dans la plupart des cas, le simple port de semelles orthopédiques adaptées est une très bonne solution si elles sont conçues pour fournir un soutien supplémentaire à la voûte plantaire. Cela aidera à stabiliser le pied et à réduire la pression exercée sur l'articulation du gros orteil. C’est généralement suffisant pour soulager la douleur associée à l'hallux valgus.

Cela dit, si la déformation est sévère, une intervention chirurgicale peut être recommandée mais heureusement, ces cas restent très rares !

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