Les émulsifiants sont parmi les additifs les plus fréquemment utilisés par l’industrie agroalimentaire. Leur usage vise à améliorer la texture des produits tout en prolongeant leur durée de conservation. Des chercheurs et des chercheuses de l’Inserm, d’INRAE, de l’Université Sorbonne Paris Nord, de l’université Paris Cité et du Cnam, regroupés au sein de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren-Cress), ont entrepris d’étudier les possibles liens entre les habitudes d’apports alimentaires en additifs émulsifiants et la survenue de diabète de type 2 entre 2009 et 2023.

Ils ont analysé les données de santé de 104 139 adultes participant à l’étude de cohorte française NutriNet-Santé, en évaluant spécifiquement leur consommation de ce type d’additifs grâce à des enquêtes alimentaires tous les 6 mois. Les résultats de cette recherche suggèrent une association entre l’ingestion chronique de certains additifs émulsifiants et un risque accru de diabète. Ils sont publiés dans la revue Lancet Diabetes & Endocrinology.

Après un suivi moyen de 7 ans, les chercheurs ont observé que l’exposition chronique – évaluée par des données répétées – aux émulsifiants suivants était associée à un risque accru de diabète de type 2 :

En conclusion, lisez bien les étiquettes des produits que vous achetez et, dans la mesure du possible, évitez ceux contenant ces additifs. En règle générale, méfiez-vous de tous les produits ultra transformés. On ne le répétera jamais assez…

Plusieurs études montrent qu’un indice de masse corporelle (IMC) élevé est un facteur de risques majeur de développer un diabète. Pour rappel, l’IMC est un indicateur qui se calcule en divisant le poids par la taille au carré (taille en mètre).

On sait depuis déjà longtemps qu’un IMC supérieur à 30 kg/m2 (30 est l’indice à partir duquel la personne est considérée comme obèse) favorise l’apparition du diabète de type 2. On sait également que le facteur génétique joue un rôle non neutre dans le développement de la maladie. A partir de là, des chercheurs de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni, et de l'Université de Milan en Italie ont mené une étude pour savoir si la combinaison du risque héréditaire avec l'IMC pourrait identifier les personnes les plus à risque de développer un diabète de type 2.

« Parce que nous sommes nés avec nos gènes, il pourrait être possible d'identifier tôt dans la vie les personnes qui ont de fortes chances de développer un diabète au cours de leur vie. Les efforts de prévention pourraient alors se concentrer sur celles-ci », explique le chercheur principal de l'étude. Les résultats ont montré que les personnes du groupe ayant un IMC le plus élevé (en moyenne 34,5kg/m²) avaient un risque de diabète 11 fois plus élevé que les participants du groupe ayant un IMC le plus bas (21,7kg/m² en moyenne). Par ailleurs, le groupe de participants dont d'IMC était le plus élevé avait une plus grande probabilité de développer un diabète de type 2 que tous les autres groupes d'IMC, quel que soit le risque génétique.

On peut donc en conclure que l'IMC est un facteur de risque beaucoup plus puissant pour le diabète que la prédisposition génétique.

Vous voulez de l’aide pour calculer votre IMC ? La grande majorité des balances connectées le propose. Rien de bien compliqué puisqu’il suffit juste de monter dessus… Certaines pharmacies en distribuent, c’est notamment le cas de celles de la marque Withings, reconnue internationalement pour son excellence. Les modèles d’entrée de gamme ont des tarifs particulièrement attractifs, les fonctions sont nombreuses et parmi celles-ci, le calcul de l’IMC.

Venez voir votre pharmacien, il pourra vous en faire la démonstration.

La Journée Nationale de la Santé du Pied est un événement annuel en France dédié à la sensibilisation et à la prévention des problèmes liés aux pieds. Organisée par l'Union Française pour la Santé du Pied (UFSP), cette journée vise à informer le public sur l'importance de la santé des pieds, à promouvoir les bonnes pratiques de soins et à encourager la consultation de professionnels en cas de problèmes. Cette année, celle-ci se déroulera le 13 Juin.

Pourquoi une telle journée ?

Que faire ?

Pourquoi c’est important ?

La santé des pieds est souvent négligée, mais elle joue un rôle crucial dans la mobilité et la qualité de vie. Des pieds en mauvaise santé peuvent entraîner des douleurs, des infections, et même des problèmes de posture affectant l'ensemble du corps. La Journée Nationale de la Santé du Pied rappelle à tous l'importance de prendre soin de ses pieds pour prévenir ces complications et maintenir une bonne santé générale.

En participant à cette journée, chacun peut apprendre à mieux prendre soin de ses pieds, identifier les signes de problèmes potentiels, et connaître les professionnels à consulter pour des conseils et des traitements appropriés.

Vous avez manqué cette journée ? Pas grave, votre pharmacien Vistapod vous accueillera avec plaisir si vous souhaitez tester votre démarche ainsi que votre posture.

Complications : quels indicateurs surveiller pour les éviter ?

A l’instar du dabète, certaines complications sont silencieuses et indolores. Tout du moins dans un premier temps…  Bien souvent il n’y a pas de symptômes visibles ni ressentis. C’est bien pourquoi un suivi biologique est vivement recommandé. Quels sont les examens biologiques préconisés ?

L’hémoglobine glyquée (HbA1c) – tous les 3 mois

C’est actuellement l’examen de référence car il est le seul qui permet d’évaluer l’équilibre glycémique sur une période de 2 à 3 mois (contrairement à la glycémie capillaire qui est une mesure instantanée). Une prise de sang réalisée en laboratoire d’analyses tous les 3 mois est nécessaire. Généralement, un diabète est considéré comme équilibré si le taux d’HbA1c est inférieur ou égal à 7 %. Au-delà, le risque de développer des complications à long terme augmente.

Le bilan lipidique – au moins une fois par an

Encore une prise de sang qui permet de mesurer le taux de graisse (lipides) dans l’organisme. On mesure les taux de triglycérides et de cholestérol. Chez un diabétique de type 2, on constate le plus souvent une élévation des triglycérides et une diminution du HDL cholestérol (le bon cholestérol). Le mauvais cholestérol (LDL cholestérol) est quant à lui généralement à la limite de la normale.

La valeur du mauvais cholestérol doit se situer en dessous de 1 gramme/l. Le HDL-cholestérol favorise l’élimination du mauvais cholestérol. Plus son taux est élevé, mieux c’est et il doit se trouver au dessus de 0,4 gramme/l. Quant au taux de triglycérides, il doit être inférieur à 2 grammes/l.

Agir tôt sur le cholestérol est le meilleur moyen d’éviter les complications cardio-vasculaires.

Le bilan rénal – tous les ans

Vivement conseillé, il permet d’évaluer si le rein est touché par la maladie. On parle ici de néphropathie diabétique et donc d’une atteinte de la fonction filtration du rein pouvant conduire à une insuffisance rénale plus ou moins sévère. L’examen se déroule en deux temps : une analyse sanguine et une analyse d’urine.

Un premier bilan podologique en pharmacie

Certaines pharmacies disposent d’une plaque de podologie Vistapod capable d’effectuer des bilans podologiques complets. C’est gratuit et permet de déterminer si vous avez ou pas besoin de semelles.

Vous êtes perdu, ne savez pas vers qui vous tourner ? Venez voir votre pharmacien, il pourra vous aider à trouver les bons interlocuteurs.

Mesure de la fréquence cardiaque

Mesure de la respiration

Mesure des mouvements

Détection bruits et ronflements

J’approche de la cinquantaine et, comme beaucoup de gens à mon âge, je souffre de troubles du sommeil. Pour mon anniversaire, mes enfants m’ont offert le Sleep Analyser de la marque Withings. Ma première réaction a été de me dire que ce serait encore un truc qui finira au fond d’un placard. Grave erreur !

Je ne suis pas une geek et les nouvelles technologies, comme on dit, ne me passionnent pas. Pourtant, je m’étais déjà intéressé aux montres connectées capables d’analyser la qualité du sommeil mais l’idée de dormir avec cet objet à mon poignet  ne m’enchantait pas. Lorsque j’ai reçu mon Sleep Analyser, je n’étais pas franchement emballée mais c’est un cadeau de mes enfants. Par respect pour eux, j’ai décidé de l’installer. Bien m’en a pris…

Simple à installer

Il suffit de le glisser sous le matelas, de le brancher sur une prise du secteur, de le connecter au wifi et de paramétrer l’appli. Ce n’est si compliqué même pour quelqu’un comme moi mais c’est assez intuitif et surtout, on ne le fait qu’une seule fois en tout et pour tout. Cette phase est importante car elle permettra une fine analyse du sommeil.

Que fait-il ?

Mesure de la fréquence cardiaque

Mesure de la respiration

Mesure des mouvements

Détection bruits et ronflements

Oui c’est utile !

Chaque matin, c’est mon premier réflexe en me réveillant. Je regarde mon écran et une multitude de statistiques apparaissent. Je n’ai pas toujours le temps de tout « digérer ». Heureusement, l’appli est bien faite et  je peux avoir une note globale de la qualité de mon sommeil. Ce « score de sommeil » global est ensuite décomposé en durée, temps de sommeil, profondeur, temps de lever, interruptions et régularité (mesuré sur une période de plusieurs nuits). Il y a même des graphiques qui résument tout cela ! Ils sont accompagnés de conseils sur la façon d’améliorer tel ou tel aspect de mon sommeil.

Certes, cela ne résout pas les problèmes de sommeil mais cela permet de mettre le doigt sur ce qui cloche. Par exemple, je me suis aperçu que je pouvais faire de courtes apnées du sommeil et que cela me gênait. J’étais loin de m’imaginer être concernée par ce problème fréquent. J’ai pu en discuter avec mon médecin qui a pris la chose très au sérieux. Les prochaines mesures me diront si nous avons résolu ce problème. Affaire à suivre…

Le temps nécessaire pour s'habituer à des semelles orthopédiques peut varier d'une personne à l'autre. Pour certaines personnes, l'adaptation peut se faire en quelques jours, tandis que pour d'autres, cela peut prendre plusieurs semaines. En moyenne, il faut deux à trois semaines pour s'habituer à de nouvelles semelles.

Dans les premiers jours d'utilisation, il est courant de ressentir une certaine gêne, voire même des douleurs légères, car les pieds et le corps s'ajustent à la nouvelle posture et au soutien fournis par les semelles. Cependant, cette gêne devrait diminuer progressivement à mesure que les muscles et les structures du pied s'adaptent.

Il faut généralement s'habituer aux semelles orthopédiques car :

Les semelles orthopédiques modifient la façon dont vos pieds interagissent avec le sol et la répartition du poids sur vos pieds. Cela peut entraîner un changement dans votre posture et dans la façon dont vos muscles et articulations fonctionnent. Votre corps a besoin de temps pour s'adapter à cette nouvelle posture et à ce nouveau soutien.

Les semelles peuvent être prescrites pour corriger des déséquilibres ou des problèmes biomécaniques. Par exemple, elles peuvent corriger une pronation excessive ou une supination des pieds. Ce réalignement peut entraîner des changements dans la façon dont vous marchez et bougez, ce qui nécessite une période d'adaptation.

L'utilisation de semelles peut également impliquer de nouveaux types de mouvements ou de sollicitations musculaires. Vos muscles et articulations peuvent avoir besoin de temps pour s'ajuster à ces nouveaux schémas de mouvement.

Les semelles peuvent également nécessiter des ajustements pour assurer un ajustement confortable et efficace. Il est courant que les semelles orthopédiques soient fabriquées sur mesure pour s'adapter parfaitement à la forme de vos pieds. Des ajustements mineurs peuvent être nécessaires pour garantir un confort optimal.

En résumé, s'habituer aux semelles orthopédiques est essentiel pour permettre à votre corps de s'adapter aux changements qu'elles apportent à votre posture, à votre démarche et à votre soutien.

Comment s’y prendre ?

Pour faciliter l'adaptation aux semelles orthopédiques, il est recommandé de les porter progressivement. Commencez par les porter pendant de courtes périodes chaque jour, puis augmentez progressivement la durée au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise. Il est également important de suivre les instructions de votre professionnel de la santé.

Si après quelques semaines d'utilisation régulière, vous ressentez toujours des douleurs ou des inconforts importants, il est conseillé de consulter votre professionnel de la santé pour évaluer si des ajustements sont nécessaires aux semelles.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram